Retour de marché

J'ai la chance d'être confinée dans une ville où, moyennant un temps respectable d'attente en de longues files de gens patients et distants d'un mètre, nous pouvons encore faire le marché. Et le marché est un des grands bonheurs du printemps. En témoignent ces asperges vertes fraîchement cueillies, rapportées hier matin, peintes puis dégustées (avec un oeuf mollet et une vinaigrette à la poudre de noisette). Ca fait trois plaisirs pour le prix d'un.

Si l'exercice vous tente ( la peinture, pas la vinaigrette, et si possible sur papier satiné pour plus de précision, personnellement j'ai fini à la loupe), voici quelques pistes : d'une part la palette, réduite comme il se doit, et ensuite la décomposition en quatre étapes bien distinctes (que j'ai détaillées sur ma feuille pour le seul plaisir de la pédagogie) :

1 - les ombres dans l'humide
2 - dans l'humide également, le fond crème des asperges
3 - le vert (en plusieurs couches à sec et "brossées")
4 - le violet à sec également

[A noter que j'ai mis 5 à 6 heures, durée conséquente, mais qui paraîtrait ridicule à ces grands maîtres de la peinture botanique que sont Claire Felloni ou Vincent Jeannerot.]