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carnet de confinement #4


Il progresse en même temps que le printemps, en même temps que les angoisses... une page par jour, c'est mieux que de graver des bâtons sur les murs. Depuis vingt-six jours que je le tiens, il ne me reste que trois pages, juste de quoi arriver jusqu'à Pâques.


En le regardant, je retrouve (et c'est un miracle du carnet qui ne laisse jamais de me réjouir)  je retrouve la sensation, l'état d'esprit dans lequel j'étais au moment de chaque dessin. C'est donc déjà à un voyage qu'il me convie, dans mes états émotionnels passés : l'incrédulité, l'humeur farceuse, l'inquiétude, l'appréhension, l'ambiguïté d'être à la fois émerveillé par la floraison des iris et par la peur pour ceux qu'on aime...
Oui : tout carnet est un voyage !


Commentaires

  1. Ce que tu dis de la dissonance cognitive me parle tout à fait. J'éprouve exactement
    la même chose. Marie

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  2. Je crains qu'il ne te faille entamer un nouveau cahier! Heureusement, si cela te permet de compter les jours, il n'en reste pas moins que le résultat est superbe. Bon weekend pascal.

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  3. J'adore ton ciel noir et donc si je dormais si mal c'est peut-etre moins à cause de la pleine lune que de Vénus ?! Plus que 2 pages tu dis, moi j'ai entamé un cahier de 120 pages et j'en suis au milieu et mon voeu le plus cher serai de ne pas aller au bout !!!

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    1. Arrgh ! Mon voeu le plus cher serait également que tu n'ailles pas jusqu'au bout !!!

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