Le printemps pris au piège
Spectacle extraordinaire, magique et horrifiant à la fois que celui capté par l'oeil photographique de l'amie Gine cette semaine. Nous sommes dans le Valais suisse : afin de tenter de protéger les abricotiers en fleur du gel, on a ici recours à l'aspersion. L'idée est que la glace puisse former une gangue protectrice qui protège paradoxalement les bourgeons des attaques du froid.
Il n'est pas certain, hélas, que cela ait suffi : les gelées étaient rudes (et on en annonce de nouvelles la semaine prochaine). Mais le spectacle, saisi par Gine était si incroyable que j'ai eu envie (avec son autorisation) de le partager avec vous. Cela semble droit sorti d'un livre de contes de fées - qui, ainsi que tous les enfants le savent, comportent souvent des passages terrifiants.
Dans ma région viticole le spectacle était tout aussi fabuleux (avec de toutes aussi consternantes implications), puisque les viticulteurs ont recours à des milliers de bougies pour tenter d'éviter le gel des rangs de vigne. Le feu après la glace :
photo Antonin Charbouillot |
• lien vers le très joli blog de Gine : cliquez ICI
• lien vers le diaporama d'Antonin Charbouillot dans le Bien Public : cliquez LÀ
My late brother had sprinklers for this at his vineyard. I had to have it explained to me.
RépondreSupprimerLes bougies font aussi un spectacle magnifique, aussi terrifiant... Mes grands parents posaient déjà ces "chaufferettes" sous les abricotiers et dans la vigne. Un travail très astreignant, et onéreux. Mais la récolte est à ce prix! Merci, bonne journée!
RépondreSupprimerJ'avais déjà vu ces "bougies" dans un film...dont le scénario se déroulait dans une famille de cultivateurs fruitiers...
RépondreSupprimerC'est impressionnant...et tout aussi "conte de fées" que les photos de Gine...
Etonnant ! J'avais entendu parler de cette pratique à la télévision, je me demande si cela a fonctionné. Bravo à Gine pour ces photos stupéfiantes.
RépondreSupprimerC'est très impressionnant, oui. Et douloureux pour la nature et les agriculteurs.
RépondreSupprimerC'est beau, un combat entre la vie et la mort, et au milieu la lumière de l'espérance. C'est très fort, merci Anne. Bises ensoleillées. brigitte
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