De l'art de l'ombre
Souvent,
quand je suis en vadrouille mes pinceaux à la main, je n'ai pas le
temps de m'arrêter deux heures pour faire une peinture. Pourtant, tel
sujet m'appelle. Alors que faire ?
Mon
astuce : je dessine de façon assez précise, puis je place les ombres
(tout bon sujet, notamment d'architecture, mais ça vaut aussi pour les
paysages ruraux, doit comporter des ombres intéressantes). Ombres
portées, ombres de modelé, détails des moulures, des reliefs : c'est ce
qui fait vivre le sujet, bien avant les couleurs.
(Ca vous a toujours un petit air enneigé.
Ici, l'ombre est traitée au bleu de Paris de chez Schmincke)
Je prends une photo puis je reprends la route...
Et
le soir à l'étape, ou de retour à l'atelier, ou encore durant la pause
pique-nique, j'aurai tout loisir de rajouter par-dessus tout ce bleu les
couleurs qui manquaient et qui, en mode carnet, sont souvent des
couleurs simples à trouver (un mur, un toit, un feuillage...) :
Tant il est vrai qu'en aquarelle, les couleurs s'additionnent
et que tout est superposition.
sujet travaillé in situ lors du stage à Flavigny/Ozerain (21).
Il est vrai que parfois le temps manque cruellement, je ne veux pas faire attendre les gens qui m'accompagnent et cela me frustre souvent; j'essayerai ta technique.
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