Les angoisses pédagogiques de l'animatrice de stage (5)
Ce matin au réveil, c'est l'été en majesté - enfin, ça c'est parce que je n'ai pas encore regardé la température : certes j'ai le soleil en plein dans les yeux (bonheur...) mais je ne sais pas encore que le thermomètre affiche 4°C. M'en fiche, j'aime pas la chaleur. Espérons que les stagiaires seront de mon avis. Bref, peu importe : c'est très beau, le Jura par beau temps. Et c'est l'occasion d'aller herboriser dans les parages circonvoisins.
L'après-midi, le soleil s'installe et nous voici partis pour l'ascension du Crêt au Merle, depuis lequel on a de très jolies vues sur les monts Jura, le Crêt de Chalam, ainsi que sur moult digitales, centaurées, gentianes et autres scabieuses.
Il fait beau, tout le monde est heureux et les carnets se remplissent :
angoisses ? qui a parlé d'angoisses ?
Vues de là-haut, elles paraissent bien vaines.
Effectivement on ne ressent aucune angoisse dans toute ta chronique, plutôt une douceur et la vie comme elle vient, nuages ou pas, chaleur ou pas, et le plaisir d'être là et de peindre.
RépondreSupprimerOui, c'est ça, dans l'idéal. Quoi d'autre à faire avec la vie, sinon prendre ce qui se présente et faire le mieux que l'on peut avec ? Peindre le brouillard aussi bien que le soleil et profiter de l'instant présent.
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