Georges, le berger des mots
Mais que fait donc Georges-Mouton, cerné par la marée montante
de dizaines de pages piquetées de tout petits mots noirs ?
C'est le berger des mots : il veille sur le manuscrit de mon prochain livre. Comme moi, il éprouve le besoin de tout étaler par terre
pour obtenir une vue d'ensemble.
Comme moi, il se dit qu'il n'y a plus guère de place sur le tapis
et que, si je veux écrire un ouvrage plus long,
et que, si je veux écrire un ouvrage plus long,
il va falloir déménager.
Et si dans le décor apparaissent quelques cadres
- sur lesquels il veille aussi -
c'est parce que nous préparons également plusieurs expositions.
Heureusement que nous sommes deux !
• davantage de mots, à tout petits murmures, sur Still Life.
C'est chouette de voir tout étalé par terre! Cela donne une belle vue d'ensemble!
RépondreSupprimerEt ça progresse !
SupprimerQuel agréable compagnon de travail ce Cher George. Mais bientôt, il n'aura même plus de place pour poser ses pattes.
RépondreSupprimerBêêêêêêêê
RépondreSupprimerGeorges le seul mouton-berger; c'est un peu de l'homéopathie.
RépondreSupprimerIl est très inspiré par F'murr.
SupprimerQue j'ai hâte de vous (re)lire Anne! Je ne manquerai sous aucun prétexte, le moment venu, le fruit de ce labeur, étalé aux sabots de Georges!
RépondreSupprimerAmicalement
Salut Anne,
RépondreSupprimerJe suis le Vincent dont tu as commenté deux de mes commentaires sur le blog de Thomas Vinau.
1. Ça m'a fait très plaisir d'autant que j'apprécie beaucoup tes productions.
2. J'adore ces photos de pages d'écritures étalées sur le sol. Si, par bonheur, un jour, j'arrive à allonger un peu plus que quelques lignes et que je puisse tout étalé comme ça sous mes yeux, dans mon salon, je crois que je serais pas loin d'être le plus heureux des hommes !
A bientôt, j'espère.
Vincent
Merci de ton passage sur Bleu de Prusse ! Et merci de souligner ce fait majeur, dissimulé en filigrane derrière les deux photos ci-dessus : le BONHEUR !
SupprimerCar c'est de cela qu'il s'agit.
(P.S. J'ai emprunté, pour nourrir lesdites pages étalées au sol, ta belle citation de Michel de Certeau sur les mystiques). D'ores et déjà les échanges tissent et nourrissent les mots.
"Dans nos balbutiements. Construire. Maçonner des poèmes, des histoires. Des enfants..."
SupprimerDernière phrase de l'autoportrait" à la fin de "Nos cheveux blanchirons avec nos yeux", de Thomas Vinau.
...que j'ai achevé, avec délices et en lisant le plus lentement possible, hier soir.
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