Vide
Dûment emballée, l'exposition destinée à la bibliothèque de Sens est partie hier soir, après une séance de travail intensive avec Sylvie, la directrice du lieu. Sans toutes ces piles de dessins, de carnets et de cadres, l'atelier paraît nu. Et moi, je me sens un peu vide, comme une chambre pleine d'échos. Aussi vide que ce message sans images.
Dieu merci, mon cartable, lui, est plein de copies, ce qui va m'éviter de perdre mon dimanche à baguenauder bêtement en pleine nature avec l'idée ridicule de profiter un peu du printemps !
Parfois, je m'interroge...
dus s'il te plait un jour quand tu auras un petit moment tu voudrais me dessiner ??? je me verrais bien en aquarelle !! ouah ça serait chouette ! bon et bien je te fais des bisous
RépondreSupprimerSerais-tu comme après la tempête, dans ce silence qui suit où tout semble suspendu, arrêté, avant que la vie normale ne reprenne son cours ?
RépondreSupprimerCourage pour tes copies, tes élèves les attendent, tu vas donc faire une bonne action. Je passe aussi l'après-midi devant la mienne (dernière relecture et mise en page de mon mémoire). Je suppose qu'une fois le document imprimé et relié, je ressentirai aussi ce vide.
Bon courage à toi, Isabelle, pour ton après-midi studieuse, et pour affronter le vide.
RépondreSupprimerVide nécessaire, je pense, sans lequel les idées, les émotions, les sensations... ne pourraient se remettre à circuler.
"Souveraineté du vide" : c'est un titre de Christian Bobin.
On est trop accoutumés au plein.