Granite
Il est des lieux dont on ne guérit jamais, des lumières qui vous appellent, des vents qui vous secouent le coeur : je suis retournée ces derniers jours marcher sur le plateau d'Aubrac. Brouillard et neige, prés battus de pluie et jaunes de jonquilles. Au refuge des Rajas, Denise Pignol avait mis dans l'embrasure de la fenêtre un bouquet tout d'or et de fushia. Les burons désertés s'appliquaient à pousser le front contre la voûte du ciel. Et sur la longue voie de Compostelle, pieds douloureux, entortillés dans leur cape imperméable, cheminaient les premiers pèlerins de l'année. 2010 : année sainte.
Quel paysage magnifique !
RépondreSupprimerEt froid... Je suis sûre qu'il y a des loups, en fait, mais on ne les a pas vus !
RépondreSupprimerIl m'arrive de me demander si vous n'êtes pas des masochistes nécrophiles et nécrophages.
RépondreSupprimerPauvre petite jonquille qui résiste à l'hiver et qui dit non! Le froid ne passera pas!
Nous aussi, tels la jonquille (et comme elle équipés de nos vêtements en gore-tex) nous résistons à l'hiver ! Non : le froid ne passera pas par nous ! Il fera le tour...
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