"Still Life", une invitation au silence
Il
y a bientôt deux ans, j'ai eu envie de compléter ma panoplie de blogs par un
qui me semblait manquer. Ouvrir un espace aux mots que l'on se murmure à
soi-même, à ceux qui fleurissent au plus profond du silence, le
parsemer de quelques images glanées au détour des jours, y inviter de
temps à autre les mots de ces autres qui me nourrissent... Ce fut Still Life. J'ai écrit pour lui, il a accompagné quelques nuits d'insomnie,
beaucoup de petits matins paisibles et autant des soirées de solitude,
... Il m'a conduit surtout, souvent, à prendre le stylo, à veiller à
bien garder une place pour la poésie dans mon quotidien.
Il
vécut le temps d'une année, avant qu'un jour de colère, attristée par
sa faible fréquentation, je ne décide de tout jeter bas. Et depuis, je
le regrette.
Alors je le rouvre. Parce qu'en ce septembre tout doré, je m'apprête à proposer aux lecteurs un nouveau petit livre qu'il faut lire à mi-voix, parce que le chant des mots fait partie de ma vie, je rouvre le livre immatériel des humeurs douces-amères, les pages d'émerveillement. Je reprends mon stylo.
"Still Life" pour la vie et pour le calme, pour ces instants figés dans leur éternité qui sont tous sauf des "natures mortes"... : on y va par un petit sentier à peine tracé dans l'herbe humide, par exemple en cliquant ICI.
Et si certain-e-s d'entre vous viennent s'y promener, ce sera un cadeau de plus.
Bon retour Anne dans ce monde de poésie et ses images sépia .
RépondreSupprimerMerci Alain. Je sais que tu en as naguère régulièrement arpenté les allées.
SupprimerMerci Anne pour ta capacité à mettre des mots sur des émotions que je
RépondreSupprimerressens mais que je ne sais pas traduire ; dommage que je n'aie pas eu connaissance de ton nouveau blog (ou mon manque d'attention) il y a deux ans. Désormais il figure dans ma liste de lecture et j'y retournerai très régulièrement. Denise
j y allais mais tout d'un coup plus rien un manque un vide que tu sauras combler merci anne
RépondreSupprimerJe sais que tu fais partie des fidèles, Odile. Merci à toi.
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