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Les bons outils (1) : effacer

Depuis plusieurs années, j'ai pu constater à quel point cours et stages sont l'occasion d'échanger, non seulement des enseignements techniques, mais également des conseils ou astuces qui simplifient au quotidien la pratique artistique. C'est dans cet esprit, afin de partager mon expérience avec le plus grand nombre, que je débute aujourd'hui une série d'articles sur les outils qui facilitent la vie du peintre aquarelliste. Tous vos commentaires et ajouts seront bienvenus.

J'ai pu constater, par exemple, à quel point la question du trait de crayon était importante. En plus de la gomme blanche classique, je souhaiterais vous présenter mes trois plus fidèles alliées : 


• le "stylo-gomme" (ici en version ronde de 2,3 mm, et rectangulaire de 2,5 x 5 mm chez Tombow), est indispensable quand on veut nettoyer un trait de ses esquisses, hésitations et reprises, ou quand on dessine un visage, par exemple et que l'on doit gommer des détails minuscules. On peut acheter des recharges.


• la gomme "mie de pain" (que l'on malaxe pour la nettoyer, d'où sa forme improbable) sert à tamponner le trait de crayon pour en ôter le graphite excédentaire. Le trait pâlit, et le papier est ainsi nettoyé : l'aquarelle liquide ne se chargera pas de ces nuances gris de plomb que laissent parfois les crayons sur un papier à grain torchon. Attention à la conserver dans une petite boite par exemple, à l'abri de la poussière. Tout y adhère !


• Je me procure la "gomme de quincailler" dans les rayons de mon magasin de bricolage. Très abrasive, elle est faite pour nettoyer les taches de peinture et de colle des peintres en bâtiment. A proscrire dans le coeur d'un tableau ou sur un motif, elle est parfaite pour ôter les taches de couleur au bord d'un tableau, nettoyer un papier, les pages d'un carnet... à condition de ne pas repeindre par dessus car elle rend le papier rugueux. Un petit coup de gomme blanche par dessus la zone abrasée peut lui redonner un aspect plus lisse.



Ces trois articles sont d'un coup extrêmement modiques et ne quittent jamais ma trousse. J'espère que vous trouverez ici de quoi progresser dans votre pratique. A bientôt pour de nouveaux conseils, en direct de l'Atelier Bleu ! 

Commentaires

  1. merci pour ce partage d'expérience , je me retrouve bien dans la façon de me servir de la gomme mie de pain et de la conserver à l'abri dans un tout petit bocal mais j'étais hésitante pour acheter le stylo gomme et là je pense que je vais m'en procurer un . bon week end
    Chantal

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  2. J'utilise les deux premiers articles, fruits de ton expérience ; glissés dans ma trousse, ils m'accompagnent à chaque séance ; quant à la gomme du quincailler, ne l'ayant pas trouvé dans le rayon bricolage, je me suis "rabattue" sur de petits triangles émeri, certes efficaces, mais qui étant colorés laisse une petite ombre bleue sur la feuille, et là, il va me falloir repartir en recherche.
    Denise

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    1. Bonne idée également, à condition de prendre une toile suffisamment fine. Il en existe des beiges, je crois.

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  3. Merci pour cette série d'articles qui s'annonce fort instructive.
    Je ne connais que la gomme mie-de-pain dont je suis une grande adepte. Pour la conserver propre dans ma trousse, je la mets dans un morceau de film alimentaire transparent. Comme ça même trimbalée à gauche ou à droite, elle ne prend pas la poussière.
    Je vais partir à la chasse à la gomme de quincailler!
    Stéphanie

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    1. Si tu en trouves, prends en une pour Denise !
      ;-)

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    2. Moi je me sers du savon de Marseille. ..les pigments partent bien il faut avec pinceau enlever couleur en mouillant puis rincer secher et remettre couleur si besoin..

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  4. Beaux objets. (Up)


    (Je n'efface pas.
    Tout s'efface assez déjà.)

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    1. Non, Up : vous vous faite l'inverse d'effacer (mais comment cela s'énonce-t-il ?).

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  5. Super intéressant, mais je n'efface jamais - en fait je réalise que je ne travaille quasi jamais au crayon, toujours directement à l'encre de chine, alors forcément... ;-)

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  6. Je n'utilise pas la gomme mie de pain, qui a tendance à incruster le crayon dans le papier je trouve, mais plutôt la "gomme crêpe". J'utilise par contre de temps en temps l'"éponge magique" (je pense que c'est à peu près la même chose que ta gomme de quincailler car j'en fait la même utilisation). Il faut avouer que c'est bien pratique pour enlever une tache farceuse qui a sauté sur le papier ;-), mais l'utilisation de cette éponge est unique. Il faut couper de petits morceaux à chaque utilisation, mais c'est une grosse éponge qui ne coute pas cher, et on n'est pas censé faire des taches sur toutes les aquarelles ! Je la trouve dans les magasins de bricolage, sous ce nom (marque M. Propre par exemple).

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    1. Oui, je vois : ce sont des éponges blanches, n'est-ce pas ? J'en ai dans mes stocks, pas encore vraiment expérimentées. Il y a en a au Leader Price en bas de chez moi, en tout cas !

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    2. Oui c'est ça, blanches et légères. Il faut l'humidifier un peu puis enlever la tache "franchement" sans hésiter. Ca abrase très légèrement aussi le papier mais c'est léger.

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  7. bonsoir Anne,
    je ne sais pas si tu connais Cécile, mais, dans la négative, je suis sûre que tu apprécieras :-)
    http://callicecile.canalblog.com/archives/2017/02/04/34885634.html

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    1. Une expo calligraphie à Dijon ! C'est tentant, je vais essayer d'aller voir, son travail a l'air magnifique.
      Merci Eulita.

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