Dans le même carton et puisqu'on parle des projets inaboutis, La graine de Cabane reprenait les mêmes petits personnages lunaires... et voici qu'avant même d'avoir essuyé le feu des refus d'éditeurs, ils dorment depuis deux ans sur l'une de mes étagères. Encre, acrylique et collages. Difficile d'avoir une idée de ce que vaut son travail, dans quelle direction le pousser, etc. Et si un blog, c'était aussi ça : un lieu de discussion des projets en cours ? Positifs ou non, vos avis seront les bienvenus.
Voici un dessin extrait d'un projet comme on a en a tous dans nos tiroirs : L'Arbre à Lunes, un livre pour enfants. Les deux petits personnages s'appellent Chloé et Georges (ils s'aiment).
Eu égard à la météo que vous savez, le premier salon du Livre de Tournus a bien failli ressembler à ça :
Heureusement, au dernier moment, repli dans la salle exiguë mais conviviale du palais de Justice. Et... le public fut au rendez-vous.
Et puis ce qu'il y a de bien dans les salons, c'est qu'on y rencontre les amis : Didier Cornaille, l'ami Didier venu d'Anost, avait oublié son célèbre chapeau dans la voiture, mais - ouf - était venu avec sa moustache !
Demain samedi, je serai en dédicace au salon du livre de Tournus de 15h à 19 h. (renseignements, programme, lieu : http://www.salon-livre-tournus.fr) N'hésitez pas à venir faire un tour, si vous avez la chance d'être en Bourgogne du Sud. A défaut de salon et si le soleil vous appelle, vous pouvez toujours visiter, aux alentours,la merveilleuse église de Chapaize (dessin)...
"Les bibliothèques sont les images de notre profonde identité. Elles nous ressemblent, notre plaisir est de les montrer aux êtres que nous aimons, leur faisant découvrir le lieu où habite notre âme." Henri Garelli
D'une ombre à l'autre : Cléon répond par une ombre sacrée à mon profane marronnier (mais n'y a-t-il pas du sacré en tout arbre, serait-ce un marronnier de cour d'école ?).
Un programme pour la semaine : puisque le soleil manque, soyons attentifs à ce que l'ombre a à nous dire.
Même si c'est le soleil qui donne naissance à l'ombre ? D'accord : soyons à l'affût du moindre rayon, alors...
" Ne te demande pas de quoi le monde a besoin ; demande-toi ce qui, toi, te rend vivant et ensuite va et fais-le ! Car le monde a besoin d'hommes et de femmes qui sont devenus vivants."
Blogger rencontre depuis hier quelques difficultés dans la mise en place d'un nouveau modèle de mise en page et la plupart de mes dessins ne s'affichent plus ! Désolée... Je travaille à résoudre la question (et je suis preneuse de conseils). Je l'aimais pourtant bien, cette mise en forme bleue...
Dans un village, une place au soleil où il fait bon savourer un café en griffonnant. Sur cette place un gros homme triste. Dans ma tête un petit chat noir.
Et sur le papier, les deux qui se rencontrent. Ils ont brièvement échangé leurs deux solitudes.
Je reviens du salon du carnet de voyage de Beaurepaire, près de Vienne (Isère). Très sympathique, chaleureux, belles rencontres et températures estivales. Je vous en reparlerai.
On devrait relier en un volume tous les dessins faits par les carnettistes croquant la foule des spectateurs ... A Beaurepaire, beaucoup d'enfants, très attentifs et donc suffisamment immobiles pour faire l'objet d'un petit dessin à l'arrache.
Bon : je pars trois jours en voyage scolaire... A bientôt !
Il y a décidément du chemin dans l'air. Du vagabondage. De la flânerie. Du furtif et du buissonnant... Il flotte dans l'air comme un appel à chausser ses semelles de vent. Ou ses sandales, c'est selon. Mardi, rencontre avec Alix de Saint-André (l'auteur de l'inégalable polar L'ange et le réservoir de liquide à freins, dont le titre seul mériterait de la faire panthéoniser). Elle venait nous raconter qu'elle est allée à Compostelle à pieds. Trois fois. Qu'elle "voulait comprendre" ce qui se passait sur ce drôle de chemin. Qu'on n'en revient pas intact, et que la transformation n'est pas toujours celle qu'on croit. Et qu'elle avait écrit, finalement, parce qu'on écrit toujours ce qu'on ne peut pas dire.
Mercredi dernier, les élèves de mon cours d'aquarelle s'étaient retroussé les manches pour dessiner des pèlerins ! Exercice librement inspiré du travail sur l'affiche de la confraternité Saint-Jacques... Vous reconnaîtrez peut-être la marcheuse de droite (qui se retrouve à gauche sur l'affiche que je vous ai montrée il y a quelques jours).